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Inde - Économie
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| LAURENT Jean-Marc - OCSIMA | Intelligence Économique | Audit - Conseil - Développement - Formation |
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le terme "récent" est à relativiser avec la date de Dernière révision.
L'année budgétaire indienne ne correspond pas à l'année calendaire : elle commence le 1er avril et se termine le 31 mars.
L'OCDE publie (octobre 2007) une Étude économique de l'Inde 2007. (on peut obtenir gratuitement une synthèse pdf). Les sujets abordés sont les suivants :
La part de marché de la France en Inde est d'environ 1,8%. L'Inde est le 30ème client de la France. La France est le 8ème investisseur en Inde depuis 1991. Environ 550 entreprises françaises sont présentes en Inde qui emploient 55.000 personnes.
La dynamique de croissance repose sur des modifications structurelles, principalement une diversification des activités au profit de secteurs plus adapté à la configuration du marché du travail indien (environ 500 millions d'actifs, majoritairement peu qualifiés.
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| Croissances du PIB et croissances sectorielles | Inflation (en %) |
Au début de l'anné des craintes inflationnistes sont apparues. Cette inflation est retombée (vers mi-mai à 4% pour les prix de gros, et à 6% pour les prix à la consommation sur avril-juillet), et cette tendance semble se confirmer (L'inflation au plus bas depuis cinq ans : "L'inflation en Inde est au plus bas depuis plus de cinq ans, à 2,97%, grâce notamment à la baisse du prix des fruits et légumes mais la flambée des cours du pétrole risque de repousser l'indice à la hausse, selon les statistiques officielles")
."L'inflation est à la hausse en Inde. Une hausse due en grande partie à la poussée des prix alimentaires. Et la tendance devrait se poursuivre encore plusieurs mois selon les économistes. Une mauvaise nouvelle pour le gouvernement qui a fait de la lutte contre l'inflation sa première priorité."
Un objectif de hausse à 9% du PIB (contre 4-5% aujourd'hui) des investissements a été décidé dans les infrastructures physiques (Les projets se multiplient en Inde devant la promesse d'un marché gigantesque), 100 mds USD d'investissements attendus en 5 ans dans les transport, énergie, assainissement, ex.: Environnement. Les inquiétudes de l'Onu vis-à-vis de l'Inde et de la Chine (déchets et polluants atmosphériques) et Un congrès mondial des WC en Inde ("où 700 millions de personnes ne peuvent pas aller aux WC, 500 000 morts sont attribuées chaque année au manque d'hygiène").
"Pour désserrer l'offre il sera nécessaire de favoriser l'intégration de l'Inde aux marchés mondiaux (baisse des tarifs douaniers élevés, levée des barrièes non tarfaires, libéralisation des investissements étrangers) ... L'amélioration de la qualité de l'environnement des affaires (corruption, difficultés d'accès à certains secteurs, lenteur de la justice, opacité dans l'attribution des marchés publics) restera également critique."
| La Banque mondiale vient (5 nov 2007) de mettre au point un nouvel indice, l'indice de performance logistique (LPI), mesurant la capacité des pays à accéder aux marchés mondiaux. Le classement qu'elle vient de publier place l'Inde en trente-neuvième position pour ses capacitités logistiques |
| Extraits du classement LPI |
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"L'Inde a fini par être mondialement reconnue comme une économie à forte croissance (...) Si nous pouvons maintenir ce rythme de croissance, le revenu par tête pourra doubler dans environ neuf ans", a estimé Palaniappan Chidambaram au cours d'une conférence à New Delhi.
M. Chidambaram a rappelé que le Produit intérieur brut indien avait progressé de 9,4% sur un an au cours de l'année budgétaire 2006/2007 (achevée fin mars 2007), soit le taux le plus élevé depuis 18 ans.
Le PIB de cette économie, qui pèse environ 1000 mrd USD, a encore crû de 9,3% sur un an au premier trimestre 2007/2008, grâce aux bonnes performances de l'industrie et des services.
L'Inde, forte de ses 1,1 mrd d'habitants et d'une classe moyenne qui accroît sa consommation à un rythme très soutenu, a la deuxième plus forte croissance au monde, derrière la Chine.
Citant la banque américaine Goldman Sachs, le ministre des Finances a jugé qu'au cours des 30 à 50 prochaines année, l'Inde devrait avoir la croissance la plus rapide parmi les économies du groupe dit 'BRIC' (Brésil, Russie, Inde et Chine).
"Google.org, branche du moteur de recherche web dédiée aux projets philanthropiques, le Soros Economic Development Fund (SEDF) et Omidyar Network investissent 17 millions de dollars dans la création d'un fonds d'investissement en Inde. Cette co-entreprise sera chargée de participer au financement de petites et moyennes entreprises et, par extension, à la création d'emplois."
Le gouvernement indien met l'accent sur l'équité de sa croissance plutôt que sur sa vigueur : "Le ministre indien de l'économie et des finances, Palaniappan Chidambaram, a présenté, vendredi 29 février, un budget pour l'année fiscale 2008-2009, qui prévoit une aide massive à l'agriculture." : remboursement de 15 milliards de dollars d'emprunts contractés par 40 millions de paysans, ouverture de 280 agences bancaires publiques dans des districts les plus touchés par la crise. Autres efforts : infrastructures et éducation. L'industrie n'étant soutenue que par par une relance de la demande intérieure. "Le gouvernement veut éviter la surchauffe de l'économie, quitte à ralentir le rythme de la croissance. Celle-ci devrait atteindre 8,7 % pour l'année fiscale 2007-2008, contre 9,6 % l'année précédente." Voir aussi : Le budget de l'Inde ressemble à un budget pré-électoral.
INDE : L'annulation de leur dette ne sauvera pas les paysans :
"... l'annulation est exclusivement cantonnée aux emprunts souscrits auprès des banques, institutions et coopératives publiques. Or, selon plusieurs estimations,
près des deux tiers des prêts des agriculteurs sont souscrits auprès de créanciers privés, à des taux d'intérêt usuraires ... le coeur du problème est l'envolée phénoménale
des coûts agricoles depuis la libéralisation de l'économie en 1991. La déconnexion totale entre les frais engagés et le prix de revient des produits agricoles conduit
un nombre croissant de paysans à un endettement abyssal ... La hausse de l'investissement public est la condition préalable indispensable ...".
Inde : L'Église se félicite des mesures fédérales prises en faveur des paysans surendettés :
"Je me félicite de la bienveillance du gouvernement fédéral à l'égard des paysans surendettés", s'est réjoui Mgr Abraham Viruthakulangara, archevêque catholique
de Nagpur, dans l'État du Maharashtra, une des régions les plus touchées par la recrudescence des suicides chez les paysans.
Le maintien de taux d'intérêt élevés, qui devait juguler l'inflation (mais celle-ci est encore de 5% sur un an, et même de 7% annoncée début avril), a pour contre coup des ratés de la croissance de la production industrielle (5,3% sur un an, contre 11,6% en janvier 2007), surout des biens manufacturés (5,9% en janvier 2008, contre 12,3% en janvier 2007). Rappels :
"L'économie indienne devrait afficher un taux de croissance de 8,7-8,8% pour son exercice 2007-2008, en ralentissement par rapport au 9,6% en 2006-2007, à cause de la hausse continue de la roupie, de taux d'intérêts élevés, de la flambée des matières premières et d'une baisse de la consommation."
"Avec des baisses boursières importantes, une inflation dangereusement en hausse, une production industrielle qui ralentit, les patrons indiens ne pouvaient demeurer silencieux." Ils préconisent entre autres mesures une augmentation des droits de douane de 10% sur les produits de consommation afin de lutter contre le dumping chinois par le biais de sa monnaie sous-évaluée et des subventions du gouvernement de Pékin.
"L'Inde a augmenté fortement son commerce avec les pays du Sud ces dernières années. Sa volonté, à travers, par exemple, le récent (avril 2008) sommet Inde-Afrique mais aussi dans la signature d'accords généraux de libre-échange est de continuer sur cette voie."
(La Tribune.fr - 16/04/08) "Le produit intérieur brut de la Chine a progressé de 10,6% sur un an au premier trimestre 2008, soit une croissance un peu moins forte que les +11,2% du dernier
trimestre 2007 et que les +11,1% des trois premiers mois de l'année dernière. Les prix alimentaires ont bondi de 21%, entraînant l'inflation à 8%."
L'Inde restera encore longtemps derrière la Chine (Jean-Joseph Boillot-avr. 2008)
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