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Inde - France - Europe - Davos
Relations et Exhortations

LAURENT Jean-Marc - OCSIMA Audit - Conseil - Développement - Formation

Inde : une opportunité pour les entreprises françaises ?

Cette page (avec les pages Inde - Économie 2006-2007, Inde - Économie 2007-2008, Inde - Économie 2008-2009 et PME-PMI : S'implanter en Inde) résulte de la scission de notre page d'analyse Inde : une opportunité (intelligence économique) pour les entreprises françaises ?.

Historique des relations franco-indiennes

Depuis l'époque de la Compagnie des Indes et des Comptoirs (XVIème siècle) à l'état des relations franco-indiennes actuellement, en passant par l'Indépendance (15 août 1947) et le tournant des années 1960

Exhortations gouvernementales Inde

Les allocutions prononcées par M. Jacques CHIRAC Président de la République lors de sa visite d'État en Inde (25 janvier 1998 :"Tous les secteurs d'activité de la France sont mobilisés pour travailler avec vous, comme en témoigne la présence à mes côtés de nos plus grands dirigeants d'entreprises."). et du dîner d'Etat offert en l'honneur de M. Kocheril Raman NARAYANAN (17 avril 2000 : "Le grand partenariat, que nous avons lancé ensemble, a fait de la science et de ses applications industrielles l'une de ses priorités") font partie des nombreuses relations entre La France et l'Inde. Autre exemple, Paris et New Delhi pour une coopération économique accrue : "L'Inde et la France ont émis le souhait de renforcer leurs liens économiques, mercredi 27 octobre 2004, lors d'une visite à New Delhi du ministre des affaires étrangères, Michel Barnier".

Nicolas FORISSIER se rend en Inde avec des entreprises françaises

Avril 2005 : "Le marché indien est en forte croissance. Deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine, l'Inde compte déjà environ 200 millions d'habitants présentant un niveau de vie moyen comparable à celui des pays de l'Union Européenne ... Le déplacement de Nicolas Forissier en Inde s'inscrit dans une démarche de développement de liens institutionnels et commerciaux solides avec ce pays, en incitant les entreprises françaises à s'intéresser à ce marché en plein essor."

Direction Brest pour le Clemenceau (fév. 2006)

Nous avons suivi "le rocambolesque feuilleton du Clemenceau" et ce déplacement pour "donner une impulsion au développement des échanges entre les deux pays" ... "La France n'est pour l'heure que le 15e fournisseur et le 11e client de l'Inde" (concurrence entre les États Unis et la France (Areva) dans le domaine de la technologie nucléaire civile).

La note L'Inde et le nucléaire mènent à Arcelor, ses questions en conclusion (rôle des États-Unis pour déstabiliser la France) et ses commentaires rappellent la complexité des enjeux économique de la visite qui a permis au moins la vente de 43 airbus et un accord prudent : les deux pays "ont entamé des pourparlers en vue de conclure un accord bilatéral de coopération pour le développement de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, sous réserve de leurs obligations et engagements internationaux respectifs". Visite qui a tout de même buté sur Mittal

L'Ile-de-France souhaite intensifier ses relations avec l'Inde (oct 2007)

Le Conseil Économique et Social de la région Ile-de-France (CESR) estime que les échanges de la France et de l'Ile-de-France avec le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine (groupe BRIC) ainsi que le Mexique gagneraient à être améliorés :
"L'Ile-de-France doit profiter de l'intérêt que lui portent ces nouveaux investisseurs. Elle ne peut qu'en retirer des bénéfices tant en termes de développement économique et donc d'attractivité, que de rayonnement international (langue française et francophonie), etc." ... Le CESR propose que la région "mette à disposition ou réalise des études sur ces grands pays émergents afin de servir de guide aux PME mais aussi aux TPE et entreprises artisanales qui souhaitent exporter"

Renforcement des échanges commerciaux Allemagne - Inde

Octobre 2007 : AFP : L'Allemagne veut profiter du gigantesque potentiel économique de l'Inde ("La chancelière Angela Merkel a plaidé en Inde pour que l'Allemagne, première économie européenne, profite à plein du gigantesque potentiel de développement du géant asiatique indien de plus en plus courtisé par les grandes puissances."), En Inde, Merkel entend renforcer les échanges et la coopération technique ("Angela Merkel qui s'est envolée, hier vers l'Inde, va surtout parler «business» avec le Premier ministre indien, Manmohan Singh"), La chancelière allemande effectue une visite en Inde ("Mme Merkel devrait évoquer le renforcement des échanges commerciaux et le changement climatique lors de sa visite de quatre jours en Inde, la première depuis son arrivée au pouvoir.")

Le président français Nicolas Sarkozy y est attendu en janvier 2008, deux ans après la visite de son prédécesseur Jacques Chirac. La dernière visite en Chine (nov. 2007) a eu entre autres résultats d'importantes signatures de contrats : Areva livre deux réacteurs EPR à la Chine pour 8 milliards d'euros, Airbus - Pékin passe une méga commande de 12 milliards d'euros, Suez va entrer au capital de la société d'eau de Chongking, Sanofi-Aventis va construire une usine de vaccins en Chine.

Déplacement de M. Nicolas Sarkozy et de Mme Rama Yade en Inde (24 au 27 janvier 2008)

La presse indienne commente le flop économique de la visite de Nicolas Sarkozy : "Tous les journaux indiens ont parlé des discussions franco-indiennes sur le nucléaire (Nucléaire civil en Inde: Sarkozy prend date et Réacteur nucléaire : L'Inde partenaire de la France) mais sont réservés, voire sévères, sur la pauvreté d'accords économiques confirmant le flop de la visite de Nicolas Sarkozy dans ce domaine."

De nombreuses entreprises françaises travaillent en Inde : "Malgré le peu de succès en matière économique de la récente visite de Nicolas Sarkozy et le bas niveau des échanges commerciaux entre la France et l'Inde, de nombreuses entreprises françaises (Lafarge, Alcatel, Société Générale, L'Oréal, BNP, Danone, Alsthom, Sanofi Aventis, Saint-Gobain, Schneider, Renault, Michelin, Total, Louis Vuitton, EADS-Airbus, Sodexho, Onyx) travaillent dans le pays. Et les opportunités devraient notablement augmenter avec la forte croissance économique."

Pour un partenariat stratégique entre la France et l'Inde (les echos.fr, mai 2008)

"Comment la France peut-elle nouer un partenariat solide avec l'Inde, nouvelle superpuissance de la connaissance ? En créant une « rupture » avec la politique commerciale mercantiliste de l'ère industrielle. A l'ère de Google et de Wikipedia, au lieu de pratiquer des échanges marchands avec l'Inde en y exportant des biens manufacturés, la France doit entreprendre ce que Warren Buffett appelle le « vrai commerce » - l'échange d'idées et de talents avec l'Inde. Cela suppose l'adoption d'un nouveau paradigme de coopération et d'intégration économique qui permettrait à l'Hexagone d'approprier les innovations disponibles dans les pays partenaires riches en talent comme l'Inde. ... Le temps presse pour la France de concrétiser ces Rifi (réseaux d'innovation franco-indiens) car les Anglo-Saxons opèrent depuis belle lurette des réseaux d'innovation en Inde. ... le commerce entre les Etats-Unis et l'Inde a explosé de 9 milliards de dollars en 1996 à 32 milliards en 2006, comparé à 5 milliards de dollars entre la France et l'Inde."

La Chine et l'Inde supplantent l'Europe

Le WEF 2006 à Davos

L'Inde triomphe à Davos : "Davos a cette année un goût de curry ... Que viennent-ils chercher à Davos? De l'argent. La croissance indienne doit beaucoup à la vigueur de sa consommation intérieure. C'est d'ailleurs le seul pays des BRIC (ndlr: Brésil, Russie, Inde et Chine) qui enregistre un déficit commercial, note Jim O'Neill économiste de Goldman Sachs. Mais son expansion, en particulier la construction d'infrastructures, requiert beaucoup de capital".

"A Davos, l'évolution était claire comme l'air de la montagne : Américains, Chinois et Indiens ont dominé par leur nombre et par leur importance. Cela s'appelle un déclin, n'en déplaise aux aveugles et aux politiciens."

Il est possible de parler de croissance à crédit pour les États Unis et de rappeler les différences d'évolutions sociales, mais : " La Chine et l'Inde ne se contentent pas de fabriquer de T-shirts et des tôles d'acier de bas de gamme. A l'intérieur, elles accroissent rapidement leurs dépenses de recherche-développement et la formation d'ingénieurs. A l'extérieur, elles commencent à partir à l'assaut des groupes occidentaux pour acquérir des technologies, comme c'est le cas pour Mittal."
"L'Europe, elle, réduit les crédits communautaires et les pays membres n'osent pas moderniser les universités et les organismes administratifs rouillés par peur des syndicats. On réalise peu, en France en particulier, l'ampleur de cette course mondiale à la recherche. Il ne suffira pas d'augmenter (un jour) les crédits, tout le monde le fait ! C'est comme d'avoir le Bac, il faut autre chose."

Les extraits de cet article La Chine et l'Inde supplantent l'Europe (Le Monde 28.01.06, payant, "Le monde était hier dominé par les États-Unis et par l'Europe, il l'est aujourd'hui par les États-Unis, par la Chine et l'Inde.") font suite à PIB : la Chine double la Grande-Bretagne : "A 2 225 milliards de dollars, la production totale de la Chine, portée par la vigueur de ses exportations et par l'investissement, est maintenant supérieure à celle de la France mais aussi à celle de la Grande-Bretagne (2 000 milliards). La Chine est donc la quatrième puissance économique mondiale derrière les États-Unis (11 700 milliards de dollars en 2004), le Japon et l'Allemagne."

World Economic Forum Annual Meeting, Davos 2007

India Economic Summit (New Delhi, 2-4 December 2007)

World Economic Forum Annual Meeting, Davos 2008

 

Inde : une opportunité pour les entreprises françaises ?

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